La protection de nos ressources naturelles est une priorité
La surveillance : un outil primordial pour sécuriser l’Aire Protégée Maromizaha.
L’aire protégée Maromizaha est éventuellement exposée aux différentes menaces d’origine anthropiques. Du nord à l’ouest, elle est entourée par dix villages et par la route nationale RN2. De ce fait, il est fort probable que les habitants de ces villages pratiquent l’utilisation intensive illégales des ressources naturelles à travers la culture sur brulis, la fabrication de charbon, la coupe sélective ainsi que la chasse illicite. Par ailleurs, le risque de circulation des produits forestiers par les contrebandiers sur la RN2 est très élevé. Par conséquent, la mise en place et en œuvre d’un système de surveillance et contrôle de l’Aire Protégée Maromizaha pour assurer la pérennisation de ses réserves de ressource naturelle est impératif. Trois types de surveillances complémentaires furent ainsi mise en œuvre depuis 2015 qui assurent jusqu’à présent la sécurisation de notre L’AP.
La surveillance à travers les patrouilles régulières.
Cette surveillance est menée régulièrement dans la totalité de l’Aire Protégée afin de maintenir l’intégrité et la santé de la biodiversité. Huit polisin’ala effectuent cette activité pendant 25 jours par mois, le matin et/ou l’après-midi, de façon alternée et improvisée. Ces polisin’ala sont répartis en deux groupes de quatre personnes équipées de tenue, de chaussure de terrain, de k-way et de bicyclettes. Chaque groupe de polisin’ala est muni d’un SMARTPHONE qui permet non seulement la collecte, le stockage et l’évaluation des données sur les efforts et résultats de patrouille (durée de patrouille, les zones visitées, les distances parcourues, infractions constatées, les pressions) mais également de mieux orienter et de guider la surveillance pour couvrir l’ensemble de l’AP.
La surveillance à travers le point de contrôle des accès potentiels.
Cette surveillance est effectuée à travers des guérites installées à la périphérie et sur les accès potentiels de l’Aire Protégée. Quatre guérites équipées chacune d’un téléphone, d’une lampe torche et d’une montre ont été mise en place. 12 guetteurs dont chacun effectue dix jours de surveillance jour et nuit par mois sont postés en permanence dans ces quatre postes. Ces guetteurs contrôlent et enregistrent tous le mouvements et/ou le comportement de la communauté locale qui fréquente la zone périphérique de l’Aire Protégée. De plus, ils partagent les informations au polisin’ala ou alertent le chef de site via des appels téléphoniques en cas d’existence d’infractions observées.
La surveillance à travers la brigade mixte inopinée.
Cette surveillance est réalisée immédiatement en cas d’infractions observées dans l’Aire Protégée. Il s’agit d’une répression menée par des agents des entités concernées à savoir Officiers de Polices Judiciaires (02 agents CIREEF de Moramanga), 02 représentants de gendarmes, un représentant des VOIs, quatre représentant de polisin’ala et un agent du GERP. Outre l’effet dissuasif, les brigades mixtes procèderont si besoin à des arrestations en cas d’infractions graves constatées à l’intérieur de l’Aire Protégée conformément au COAP.
Remerciements
Nos vifs remerciements s’adressent aux ministères et aux bailleurs pour leur soutien moral, financier et encouragements dans la conservation des ressources naturelles de Maromizaha.