FAPBM : Un financement de 6, 6 milliards d’ariary pour la conservation de 36 aires protégés
Les actions de lutte contre la dégradation de l’environnement continuent pour l’année 2017. Des actions que compte mener à bien la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM).
Les efforts menés par les différents acteurs œuvrant pour la conservation de la biodiversité sont palpables et contribuent à freiner la dégradation de l’environnement. Ladite dégradation qui est à l’origine des changements climatiques et dont les effets se font de plus en plus ressentir dans la Grande Ile. Une situation qui mérite réflexion et prise de décision dans les plus brefs délais vu l’étendue des dégâts enregistrés partout dans l’île. Les milliers d’Ha de forêts parties en fumée dans la région SAVA suite aux exploitations abusives des bois de rose en sont une parfaite illustration. La signature de convention de financement entre la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar(FAPBM) et les gestionnaires des 36 aires protégées, hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano, tombe à point nommé dans cette lutte contre la dégradation de l’environnement.
2017. « Nous finançons chaque année les différentes aires protégées à raison d’environ 2 millions de dollars. Un financement qui est réparti comme suit : les 60% sont octroyés à la Madagascar National Park (MNP) et les 40% sont versés aux gestionnaires des aires non gérées par la MNP » a lancé le Directeur exécutif auprès de la FAPBM, Gerard Veloarisolo. Ainsi, pour l’année 2017, la FAPBM va financer « 3 275 348 Ha d’aires protégées dont les 4 milliards 309 millions proviennent des revenus des placements effectués sur le Capital de la Fondation». Ledit financement qui selon toujours le directeur exécutif contribue de façon significative à la préservation de la biodiversité. Par ailleurs, à lui également d’avouer que même si des efforts sont menés dans cette lutte, il n’y a rien à faire face à certaines pressions d’origines extérieures comme l’intrusion des personnes à l’intérieur des périmètres non autorisés. « Ceux-ci y viennent pour l’exploitation aurifère ou de pierre précieuse et ont des personnes influentes telles des politiciens dans leurs dos. On ne peut rien faire face à ces genres de personnes» a-t-il lancé avec regret.